Mauritanie

Fédération Mauritanienne de l’Agriculture

L'agriculture en Mauritanie​

La République Islamique de Mauritanie se situe entre les longitudes 15 – 17 au nord et couvre une superficie de 1.030.700 km carrés.

Le climat désertique au nord et littoral au sud est généralement chaud et sec, et les températures maximales en mai – juin dépassent les 44 degrés. Les températures minimales peuvent atteindre les 10 degrés en Janvier- février.

Hiver (qui s’étend de novembre à février): les températures entre 20-25 degrés.
De Juillet à Septembre : c’est la saison des pluies. Dans le désert, il y a des différences très importantes entre les températures diurne et nocturne, en effet le soir la température peut atteindre le degrés 0.

La récolte de l’année 2013 est de : 342.518 tonnes

La Récolte agricole ( Millier de Tonnes )

Sorgho

126.107

Maïs jaune

22.870

Blé / orge

3.092

Riz

184.217

Blé

3.000

Source : L’Administration de la politique de la collaboration du suivi et de l’évaluation, Ministère du développement rural.

Le revenu agricole en 2013 : 1105544.441 tonnes

Blé

379.217

Sucre

299.633

Riz

176.519

Huile

133.370

Lait (liquide / poudre)

86.442

Farine de blé

11.844

Pâtes Alimentaires

18.416

Source : Bureau national des statistiques (M. et E..) Le Ministère des Affaires Economiques et du Développement

Attention : Déficit dans les denrées alimentaires de base entre 30 et 35%.

Systèmes de Production Animale :

Il faut distinguer trois grands systèmes de production animale, à savoir :
L’élevage intensif :

Se propage dans la majorité du pays, sauf pour la région de la rivière. Les bovins sont concentrés surtout au Sud

– Est du pays ( Hodh Ech Chargui , Hodh El Gharbi , Assaba), représentant ainsi 64%des bovins de boucheries, 49% de bovins , ovins et caprins, et 40% des chameaux de bétails.

– Cette région nourrit essentiellement la capitale et les villes du Nord elle garantit une part importante de l’exportation destinée au marché monétaire.

– Le Sud-Ouest (Trarza, Brakna et kourkol) couvre 25% des bovins de boucherie 38% des bovins , ovins et caprins, et 19% des chameaux de bétail; et avec le surplus de la production elle alimente le marché sénégalais.

– La production des petits ruminants est encore à ses débuts.

– Les pâturages sont nombreux, cependant, ils ne peuvent pas être exploités le long de l’année , notamment en raison de l’absence de points d’eau permanents.

– La production de viandes rouges est estimée à 111.000 tonnes, ce qui couvre largement la demande qui est de 75.000 tonnes, ce qui permet d’avoir un excédent de 36.000 tonnes. Quant à la demande de viandes pour l’exportation , elle est de 90.000 tonnes ( estimation et commercialisation des viandes rouges en Mauritanie, Le ministère du développement rural 2009).

L’Elevage stable :

Semi intensif et généralement pratiqué dans le bassin de la rivière avec un déplacement léger lors de la saison de plantation.

L’Elevage des animaux destinés à produire du lait :

Cet élevage se pratique dans les centres urbains et les axes routiers.
L’élevage animalier est caractérisé par l’absence de recensement des bovins d’élevage au cours des années soixante dix, qui ont été marqué par la sécheresse et ont conduit à l’annulation de la fixation des prix des bovins.

Cependant nous pouvons nous référer aux statistiques de la Direction du Développement Animalier au Ministère du Développement Rural présentées en 2006. Les estimations des bovins :

 
chameaux : 1.413.000 têtes.
moutons : 16.700.000 têtes.
vache: 1.763.000 têtes.

La production animale en 2012 (têtes de bétail) :

Bœuf

1.747.000

Moutons et chèvres

14.777.000

Chameaux

1.202.000

Source : gestion de la politique, de la collaboration, de la surveillance et de l’évaluation ( A. S. T. M. T), Ministère du développement rural.
  • Les zones agricoles représentent moins de 0.5% du territoire Mauritanien, (environ 502.000 ha) dont 44% (220.000 ha) sont des terres exploitables au sein du système de production se basant sur la pluie ( Deere et Walu) qui sont en rapport avec les précipitations , le flux de l’eau et la qualité de ses infrastructures. Les zones agricoles du pays, qui représentent moins de 0,5% du territoire national.
  • La production dépend automatiquement de l’environnement mauritanien , qui est déterminé généralement en fonction des quatre zones agro-écologiques, d’où les quatre principaux systèmes de production.

La région chaude :

représente 80% de la totalité des terres exploitables, et se caractérise par une chaleur élevée et de faibles pluies, sa production se base sur les oasis, les palmiers et les cultures irriguées ce qui couvre environ 12.000 ha c’est à dire 2.4% des terres exploitables.

La région littorale :

située au sud-est du pays où s’alternent hiver sec et été pluvieux. Le système de production est pastoral. Dans l’est du pays, le bétail prédomine sur la semence ( Sorgo, maïs…) du type Deere dans les zones sablonneuses Selon les pluies les espaces vont de 57.000 ha à 184.000 ha, c’est à dire 11% à 37% des zones agricoles exploitables, le rendement est faible 0.3 tonne/ha. Au sud l’agriculture derrière les barrages et les espaces profonds prédomine les espaces vont de 14.000 à 60.000 ha, c’est à dire entre 3% et 12% de la totalité des terres exploitables avec un faible rendement de 0.8 tonne/ha.

Le bassin du fleuve du Sénégal :

une zone dominée par l’agriculture irriguée, l’irrigation est utilisée pour l’agriculture et l’élevage. Au niveau de l’agriculture irriguée, il existe deux systèmes :

L’irrigation avec maîtrise totale de l’eau :

ce qui permet de faire trois campagnes annuelle :

  • le riz durant la période des pluies ( juillet-octobre),
  • les fruits et légumes (sorgho, maïs) durant la période de froid (novembre-février),
  • le riz durant la saison estivale (mars-juillet).

8.900ha ont été remis en état en 2012 ; la source: le ministère du développement rural, septembre 2012.Ce qui a permit d’atteindre une superficie totale irriguée de 30.000 ha soit 6% de la superficie des terres exploitables. Le riz étant l’agriculture irriguée la plus importante , fournit 6 à 8 tonnes ce qui fait une moyenne de 4 tonnes par hectare.

La rareté des ressources naturelles :

les zones exploitées, vont de 7000 hectares (2002) à 40.000 hectares (1996). Soit de 1.4% à 8% de la superficie agricole utile. Les prédictions les plus importants de ces systèmes sont le sorgho et le millet.Le rendement est relativement élevé de 0,6 t / ha dans la rareté naturelle et 0,9 t/ha dans la rareté observée. Ce type d’agriculture profite à 50% du barrage de Manantali.
La Zone Marine s’étend sur une bande côtière de 50 km de large, de la rivière Nouadhibou jusqu’à son delta. Ce système de production littoral facilite l’exploitation des capacités particulières de cette région, qui jouit de plus d’humidité et de températures moins élevées, elle est plus propice à la culture des légumineuses et des arbres. Les superficies agricoles exploitables sont estimées à 164.000 ha dans la zone marine. Soit 33% de la totalité des terres exploitables. L’élevage se pratique à proximité des agglomérations résidentielles et avec de nouvelles technologies.
La production à Walo est faible entre 0,6 tonnes à 0,9 tonnes par ha.